Le 6 décembre 2025
Volume 43, Numéro 10
Saviez-vous Que...

Quel cadeau vais-je offrir à Noël

La course folle au magasinage intensif s'accentue à mesure que les petites lumières colorées s'allument dans une obscurité toujours plus opaque. Chaque demeure signale sa présence de façon originale dans cette marche inexorable vers le solstice d'hiver. Tous ces efforts culmineront lors de la grande fête de Noël. Quant aux cadeaux à offrir aux êtres aimés, nous redevenons tous des enfants totalement charmés par la magie de l'offre commerciale. Plusieurs y engloutiront même de l'argent qu'ils n'ont pas.

Sur le plan affectif, l'anticipation et la préparation des nombreuses rencontres en famille ou entre amis nolisent les plus beaux sentiments. Mais Noël est aussi nommé la fête de la nativité, celle de Jésus pour les chrétiens du monde. On dit que l'enfant porte la symbolique de l'espoir renouvelé. Pourtant, le petit être qui naît n'a aucun cadeau à offrir à sa maman. Dans son dépouillement, dans son plus simple apparat, c'est lui le cadeau. Quand je repense à mon enfance, je me souviens vaguement de mes cadeaux de Noël, mais celui qui me manque le plus et que je n'oublierai jamais, ce sont mes parents. Dans leur bonté, leur simplicité, leur affection immense, ils étaient le plus beau cadeau au monde.

Mon épouse, mes frères et sœurs, mes enfants, mes petits-enfants, ma grande famille élargie, chacun est un cadeau précieux. Dans le fond, le cadeau matériel que je remets n'est que l'emballage de mon estime, de ma tendresse, de ma reconnaissance, de ma joie. Les personnes sont des cadeaux précieux et toute la magnificence des fêtes de Noël n'est qu'un bel, bien que nécessaire, emballage. Pour Noël, cher lecteur, je vous offre moi. Ce texte n'est qu'un papier d'emballage.

Changement d'année. Que la 52e semaine de 2025, frontière des ans, où ce qui finit et ce qui commence se passe le relais de la vie, vous garde dans la santé, la joie et cette manière d'exister où il fait bon.

Joyeuses fêtes à toutes et tous.

Denys Claveau

Deniaiseries

Changement d'heure. Le problème, c'est que pendant qu'on recule l'heure, elle continue d'avancer. Dans le fond, c'est un leurre.

Changement de pneus. Cet hiver, je n'ai pas pris de chance. J'ai décidé d'en poser quatre. Ô diable la dépense!

Changement de tête. Il nous arrive souvent, Rolande et moi, d'avoir la même idée en même temps. Ainsi, l'autre jour, nous étions en auto, donc à proximité de cerveaux, lorsque je lui lance une idée de magasin pour terminer notre projet en beauté. Elle me dit alors : «Bizarre, je viens juste d'avoir la même idée et tu l'as dit avant moi. Arrête de me jouer dans la tête.» Je lui réponds alors : «Normal que je te joue dans la tête, je suis les poux (l'époux).

Changement d'attitude. On définit le syndrome de Stockholm comme une explication à l'attachement psychologique d'une victime ou une otage envers son ravisseur. Moi, je crois qu'une fille tombe amoureuse de son ravisseur parce qu'elle le trouve ravissant.